RIM (Research In Motion), vient d’annoncer qu’elle a « développé et testé des projets de logiciels de rechange » indépendants de toute technologie dont NTP peut revendiquer la parternité. Concrétement, il s’agit pour RIM de prévoir une solution de repli pour continuer à honorer les attentes de ses différents clients au cas ou la justice américaine trancherait en faveur de NTP.
Cette solution consisterait en une mise à jour logicielle appellée « Multi-mode Edition » et qui s’effectuerai côté serveur, de façon la plus transparente possible pour les utilisateurs. Une mesure de précaution en quelque sorte.
Rappelons que le litige s’avère tout de même vieux de près de quatre ans, ce qui n’empêche pas la firme canadienne de maintenir une stratégie de défense solide, avec « de solides arguments juridiques à opposer ». Néanmoins, dans un communiqué officiel, Jim Basilie, le CEO du groupe canadien affirme que : sa société « reste pragmatique et raisonnable dans sa volonté d’aboutir à un accord qui dédommagerait NTP tout en protégeant les clients et les partenaires de RIM… ».
Conséquence d’une telle annonce, l’action RIM, cotée au Nasdaq, gagne environ 4,30% et s’échange ce jeudi à 16h45 heures française à 71,60 dollars. La plainte de NTP sera jugée le 24 février prochain devant le tribunal fédéral de Virginie, la Cour Suprême des Etats-Unis, ayant refusé, malgré les sollicitations, de se saisir du dossier.