Selon Appcelerator (qui fournit des outils de développement) et IDC, iOS reste l’environnement qui attire le plus les développeurs d’applications mobiles. Ils sont 89% à se déclarer très intéressés pour développer sur iPhone.
Par contre, Android perd un peu de son pouvoir d’attractivité. En quasiment un an, le taux de développeurs intéressés est passé de 85% à 79%. Google a beau dire le contraire, les problèmes de fragmentation entraînant des délais de développement plus longs et plus coûteux en refroidissent certains. Le retour sur investissement est tout simplement plus faible.
Intérêt grandissant pour les webapps
Du côté des challengers, Windows Phone 7 intéresse 37% des développeurs tandis que l’environnement Blackberry n’attire que 16% des sondés. Preuve que l’OS est véritablement en perte de vitesse.
A noter l’intérêt grandissant pour les webapps sous qui intéressent 67% des sondés. La raison est simple : l’idée est de pouvoir développer une fois pour toute des applications qui s’exécutent à travers n’importe quel navigateur (et donc n’importe quel OS mobile) en utilisant les standards du web.
Une approche utilisée par Mozilla avec son OS Boot2Gecko ou encore le W3C. Pour autant, les applications natives ont encore de beaux jours devant elles.